Les premières années d’exercice sont déterminantes dans la carrière d’un vétérinaire.
Stress, doutes, solitude dans la décision clinique… un jeune diplômé a besoin d’un cadre sécurisant, d’un tuteur à l’écoute, et d’une montée en autonomie progressive.
C’est là que le rôle du vétérinaire titulaire devient clé.
Être disponible et bienveillant
Les jeunes vétos ont besoin :
- d’un espace pour poser des questions sans jugement,
- de retours constructifs,
- d’un climat de confiance.
Un bon tuteur rassure sans surprotéger, et guide sans brider.
Organiser des débriefs réguliers
Analyser ensemble un cas difficile, une erreur ou un succès, c’est transformer une simple expérience en véritable apprentissage.
Cela valorise la progression et construit la confiance clinique.
Encourager l’autonomie… graduellement
L’autonomie ne s’impose pas, elle s’acquiert.
Proposer des actes adaptés au niveau du jeune véto, lui laisser le temps de prendre ses marques, et lui confier des responsabilités par étapes crée un climat de progression serein.
Dédramatiser l’erreur
L’erreur fait partie du métier, surtout au début. Créer une culture du droit à l’erreur, où l’on apprend sans être jugé, est fondamental pour éviter l’autocensure ou le repli.
En résumé
Un jeune vétérinaire bien accompagné devient plus vite autonome, engagé, et performant.
C’est un investissement humain pour la clinique… mais aussi une vraie responsabilité de transmission.